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Par Ljub le 3 Mars 2014 à 18:06
1/ Intersection quai Claude Bernard et rue d'Arsonval :
2/ Place Doyen Gosse :
3/ Le cours Berriat
(Siège de la Gestapo, au n° 28.)
4/ rue de Palanka
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5/ La place Pasteur
(Cf. Les lieux de commémoration)
6/ Parc Mistral
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7/ La rue P. Dupont
8/ rue Jean Prévost
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9/ Le parc Michallon :
10/ rue Bizanet :
(Centre de Documentation Juive Contemporaine)
11/ Ecole Bizanet
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12/ Intersection place de Vedun et rue Cornélie-Gémond
(A suivre...)
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Par Ljub le 2 Janvier 2014 à 17:50
Merci à Jean-Philippe Beaucher de m'avoir autorisé à publier sa vidéo relative à la commémoration du 70ème anniversaire du 11 novembre 1943.
Si l'Homme avance.
Nos pas. Devant nous nos pas.
J'avance.
1er couplet (Choeur d'enfants, groupe 1)
Dis-moi, on me parle d'un temps où certains enfants ne jouaient pas.
Dis-moi, on me parle d'avant, et moi cet avant-là, je ne le connais pas.
J'ai peur, j'ai peur de tous ces mots,
J'ai peur de ces photos,
De ces soldats qui marchent au pas.
Dis-moi, promets-moi maintenant, que le sang de ce temps ne reviendra pas.
2ème couplet (Choeur d'enfants, groupe 2 en voix principale + groupe 1 et choeur d'adultes)
Je viens, je viens de ces terres là, de là où l'on a froid, où l'on n'a pas le choix.
Je vis, je meurs dans ce monde-là, dans le même temps que toi, dans les mêmes droits.
Pardon. Pardonne-moi de blesser
Tes pages d'actualités.
Puisque chez toi vous le pouvez,
Dis-leur, dis-leur que sont tuées, avant que je sois né,
Mes Libertés.
3ème couplet (Les deux groupes d'enfants)
On est tous des enfants, emportés par ces vents, qui perdent les gens.
Puissants, nous grandirons, vivants, et laissez-nous le temps pour un présent
Où l'homme avance.
Postlude (Choeur d'enfants + choeur d'adultes)
Si l'homme avance / Où l'homme avance
Nos pas. Devant nous nos pas.
J'avance.
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Par Ljub le 12 Novembre 2013 à 17:19
Ce lundi 11 novembre 2013 a eu lieu la commémoration du 11 novembre 1943. Petit rappel : ce jour-là, environ un millier d'habitants viennent fêter les 25 ans de la victoire de 1918, devant le monument des Diables Bleus. Des soldats allemands et des miliciens français les encerclent place Pasteur, et 368 d'entre eux sont arrêtés, puis déportés à Compiègne, puis en Allemagne.
Le monument des Diables Bleus :
En compagnie de Michel Destot, Député-Maire de Grenoble, M. Renaud Prat, Président de l'Office Nationale des Anciens Combattants, a présenté la nouvelle plaque commémorative.
L'ancienne plaque :
La nouvelle plaque :
Les enfants des écoles de Grenoble ont interprété :
- Si l'homme avance,
- La Marseillaise.
Tandis qu'une chorale d'adultes a interprété :
- Le chant des partisans,
- Le chant des marais.
La commémoration s'est ensuite poursuivie au parc Mistral, devant le monument des Diables Bleus.
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Par Ljub le 7 Novembre 2013 à 20:28
Le Conseil Général de l'Isère, la Ville de Grenoble, diverses communes iséroises ainsi que de multiples associations d'anciens combattants ont organisé des manifestations commémorant l'automne 1943, date cruciale dans le département.
Le lundi 11 novembre (à 10h15) a eu lieu la commémoration annuelle des arrestations et des déportations consécutives à la manifestation du 11 novembre 1943. Celle-ci se tenait place Pasteur, à Grenoble (cf. article plus haut).
Le lundi 25 novembre (à 11h) a eu lieu la commémoration annuelle de la "Saint-Barthélémy grenobloise", place de la Résistance à Grenoble.
Le même jour, à 18h, l'exposition "Automne 43 : Résistance et oppression" a été inaugurée au Musée de la Résistance et de la Déportation.
Le vendredi 29 novembre (à 10h30), les 70 ans de la mort du Docteur Valois ont été commémorés (toujours place de la Résistance) au mur du souvenir.
Le même jour, à 11h30, auront lieu la présentation de l'ouvrage "Gaston Valois, la République à en mourir", ainsi que la projection du film "la Saint-Barthélémy grenobloise. La traque de la Résistance", au Palais du Parlement.
En janvier 2014 sera lancée la version itinérante de l'exposition "Automne 43", à la médiathèque de Saint-Marcellin.
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Par Ljub le 9 Juillet 2013 à 21:46
(Travail de recherche effectué par deux étudiants lors de l'année scolaire 1974-1975, à l'Institut d'Etudes Politiques de Grenoble)
Le Commandant Nal effectue un récit détaillé et précis des mouvements de manifestants qui semblent un instant se diviser, quand ils arrivent, venus du cour Jean Jaurès par la rue d'Alsace-Lorraine sur la place Victor Hugo mais se regroupent finalement pour déboucher près du monument aux Diables Bleus à midi.
Lucienne Gosse (...) assure que le rassemblement commença place Grenette et précise : "Les Allemands manoeuvrèrent de façon à repousser les manifestants jusque sur la grande place qui est devant le Parc des Expositions. Là, ils les cernèrent et plusieurs centaines de participants ou de simples passants furent pris au piège (...).
Selon le Commandant Nal, les manifestants ont réussi à atteindre le monument, y déposer des fleurs, y accrocher un drapeau tricolore. Un officier de gendarmerie monté sur une borne appelle à la dispersion et au moment où la police française, sous les ordres du commissaire central Toussaint, canalise la foule vers le centre de la ville, des forces allemandes sorties des bâtiments de la place encerclent un millier de manifestants. L'interposition de forces françaises de police évite peut-être un carnage, ses chefs sont d'abord arrêtés, désarmés et fouillés. Les Allemands effectuent soudain un mouvement tournant, isolant un millier de manifestants, qui sont poussés vers un enclos improvisé ceint de fil de fer.
Le samedi 13 novembre, des camions gardés par des hommes armés jusqu'aux dents, équipés de mitrailleuses braquées sur la rue emmènent à la gare 500 prisonniers (...).
Les deux chercheurs ont ensuite étudié la composition de cette "population" de ces manifestants. Le fichier du NAP (Noyautage de l'Administration Publique) leur donnait une bonne base de départ, au minimum un nom et un prénom, souvent, en plus, une adresse et parfois une profession, pour 320 personnes arrêtées et déportées. (...) Ils ont donc dépouillé systématiquement aux Archives départementales les listes électorales de la période 1936-1943. Au terme de ce travail, ils disposaient de fichiers pour 160 personnes : identité, âge, profession, lieu d'habitation. Ils se sont alors tournés vers l'Association des Anciens Déportés du 11 novembre 1943 (10 rue Colbert, à Grenoble) : (...) les fiches ont été reprises une par une. (...) Ils ont ensuite formulé une conclusion sous forme de questions :
- A quelle couche sociale appartenaient-ils ?
- Quel âge avaient-ils ?
- D'où venaient-ils ?
A la première question, ils répondent que (...) le gros des manifestants étaient des ouvriers et des employés, accompagnés d'un certain nombre d'artisans et petits commerçants. Il n'y a pas dans les fiches de noms de représentants de la bourgeoisie grenobloise (...).
A la deuxième question, ils répondant que les manifestants comprenaient un très grand nombre de jeunes, puisque 46 % des personnes concernées par l'étude avaient alors entre 15 et 25 ans (...).
A la troisième question, ils répondent que les manifestants de Grenoble venaient avant tout des quartiers qui, avant la guerre, votaient à gauche et à l'extrême-gauche, ceux qui avaient été "les points chauds" de l'été 1936. (...) Le contingent de manifestants venant des communes avoisinantes apparaît comme dominé par deux communes : Fontaine (comme avec une forte implantation du Parti Communiste) et Echirolles (citadelle ouvrière, avec l'usine de la Viscose).
Une question n'est pas résolue : par qui, comment et sous quelle forme s'est effectuée la mise en garde de ne pas manifester le 11 novembre ? Aucun document ne figure dans les annexes ; aucune précision n'est donnée. Sur ce terrain, l'union sacrée a joué : cette divergence-là, qui a peut-être été très coûteuse, a en tout cas été enterrée très profondément.
Les deux étudiants concluent : "il ne s'agit pas d'action de réseaux clandestins menée par des "permanents", ni de l'action de groupes de partisans armés, ayant quitté leur milieu social et professionnel, une "armée de l'ombre". Les manifestants du 11 novembre 1943 ont quitté l'usine, l'atelier ou le bureau le 10 au soir. Le 12, ils sont en prison ou retournent au travail".
(Source : Mémoires de déportés : Musée de la Résistance et de la déportation)
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