• Eloignons-nous une nouvelle fois de l'Isère pour aller faire un tour à l'autre bout de la France, en Normandie.

    A l'occasion d'un séjour à Caen, j'ai pu prendre quelques photos de Sword Beach, à Ouistreham : en voici quelques unes.

    La Flamme :

    Débarquement du 6 juin 1944

    Ce monument est situé sur la plage de Riva Bella : elle est l'œuvre d'Yvonne Guégan et rend hommages aux 177 hommes du Commandant Kieffer, premiers Français à débarquer en terre occupée.

    La plage de Sword, en arrière-plan :

    Débarquement du 6 juin 1944

     

    Le joueur de cornemuse Bill Millin :

    Débarquement du 6 juin 1944

    Il était le joueur de cornemuse personnel de Lord Lovat, le Général du commando britannique ayant débarqué avec le Commandant Kieffer.

    Lord Lovat :

    Débarquement du 6 juin 1944

     

    Les cabines typiquement normandes (on distingue sur la gauche le dispositif anti-chars) :

    Débarquement du 6 juin 1944

    L'arbre de la Liberté :

    Débarquement du 6 juin 1944

    En 2014, un arbre en métal a été planté à proximité du lieu des célébrations du Débarquement : il est l'œuvre de l'artiste Hervé Mazzelin et réalisé par des apprentis et des lycéens de Basse-Normandie. Sur chaque feuille, un témoignage de vétérans.

    Débarquement du 6 juin 1944

    Débarquement du 6 juin 1944

     

    En bout de plage, le port (une compagnie de ferries assure une liaison avec Portsmouth, en hommage au Débarquement) :

    Débarquement du 6 juin 1944

     

    Monument du D-Day (avec quelques données chiffrées) et une stèle pentagonale avec le célèbre discours de Churchill :

    Débarquement du 6 juin 1944

    Débarquement du 6 juin 1944

     

    L'avenue de la Mer :

    Débarquement du 6 juin 1944

    Avec, en suspension sur chaque lampadaire, des portraits de militaires ayant joué un rôle lors du Débarquement.

    Le musée "n° 4 Commando" :

    Débarquement du 6 juin 1944

    Quelques Francs de l'époque.

    Débarquement du 6 juin 1944

     

     

     

     

     

     

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  • Le Musée de la Résistance et de la Déportation de Grenoble organise une exposition consacrée à l'interdiction des bals populaires ayant eu lieu entre mai 1940 et avril 1945.

    Selon le pouvoir pétainiste, les bals portaient atteinte aux bonnes mœurs et pervertissaient les Français. Cela n'empêchait pas la jeunesse de transgresser cette loi : des bals clandestins furent organisés, principalement dans le monde rural.

    Ci-dessous, quelques photos de cette exposition :

    Vous n'irez plus danser !

     

    Le précieux sésame : le jeton de danse 

    Vous n'irez plus danser !

     

    Pétain et sa vision de la jeunesse française

    Vous n'irez plus danser !

     

    Une caisse claire avec ses balais et un pick-up

    Vous n'irez plus danser !

    La gendarmerie était chargée de mettre fin à ces bals : soit en essayant de débusquer les sons de l'accordéon à l'intérieur des granges, soit en tenant compte de la rumeur et des lettres de dénonciation. Elle visait plus particulièrement les organisateurs et les musiciens.

    Une fois le procès-verbal dressé, l'affaire était traitée par le tribunal de police : la condamnation maximale était de 200 Francs d'amende et trois jours d'emprisonnement. Les propriétaires de cafés et d'hôtels pouvaient faire l'objet d'une fermeture administrative. En cas de récidive, la peine pouvait être l'internement.

     

     

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  • Le 14 août 1944, un groupe d'Allemands et de miliciens fait irruption au 153 cours Berriat, dans le café de Rose Sirvin (ci-dessous). 

     

    Ils alignent les habitants sur le trottoir pour obtenir des renseignements et repartent. Vers 17 heures, ils reviennent avec vingt maquisards enlevés à leur famille et les fusillent, en représailles à l'assassinat de deux soldats allemands par deux Résistants. (Ci dessous : le "recto" et le "verso" de la fontaine qui leur rend hommage, au square des Fusillés.) 

     

     

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  • (Témoignage de Robert Favier)

    "Dans les premiers jours de mai 1944, arriva le moment où il fallut envisager d'allouer une certaine somme d'argent à chacun des membres de nos Groupes Francs qui, pour la plupart, ne possédaient plus aucun moyen d'existence. Le commandant Nal me dit qu'il avait fixé le montant de cette indemnité à 1.500 Francs par mois et par homme. Je lui répondis qu'en ce qui concernait les Groupes Francs de l'extérieur de Grenoble, j'étais parfaitement d'accord, mais que je voulais le double pour ceux de la ville et de l'agglomération grenobloise. Etonné, il me demanda la raison d'une telle exigence : je lui fis remarquer que, contrairement aux Groupes Francs opérant dans le département et qui, vivant en groupes, pouvaient effectuer des coups de main pour leur ravitaillement, et étaient pour la plupart du temps aidés par la population rurale, les hommes des groupes  dont l'activité se déroulait à l'intérieur de l'agglomération, vivaient eux une toute autre existence.

    En effet, ils ne devaient prendre aucune habitude, ne faire jamais aucune confidence à qui que ce soit, changer fréquemment de restaurant et de chambre, ainsi que de tenue vestimentaire, et même de vélo. Heureusement, il était possible de les munir de tickets d'alimentation en quantité suffisante.

    En résumé, ils menaient une véritable vie d'animal traqué, jouant continuellement à cache-cache avec les Allemands et leurs complices : le moindre relâchement pouvait avoir de graves conséquences. Nal reconnut qu'il n'avait pas songé à tout cela, et qu'effectivement, il existait une formidable différence de situation entre ces divers groupes, et me donna son accord.

    Il n'était pas question, bien sûr, pour les hommes des Groupes Francs ville, de tendres des embuscades aux Allemands. Il n'était pas question non plus de les abattre individuellement, ce qui déclencherait obligatoirement des représailles contre la population (au mieux, la déportation ; au pire l'exécution d'un nombre indéterminé de personnes).

    C'est d'ailleurs à la suite d'un attentat perpétré contre deux soldats allemands, qui furent abattus en fin de matinée le 11 août 1944 cours Berriat, près de la rue Ampère que : d'une part l'occupant prit la décision d'exécuter 20 jeunes gens arrêtés précédemment au Vercors et d'autre part, de faire évacuer tous les immeubles situés entre le Drac et la voie ferrée (ce qui concernait environ 35.000 habitants), et de tout faire sauter.

    Paie des hommes des Groupes Francs

    Les missions des Groupes Francs ville s'accomplissaient à deux, rarement trois hommes, et quelquefois même un seul sauf, bien entendu, lors d'opérations consistant à s'emparer de ravitaillement destiné au maquis. Dans la plupart des cas, il s'agissait de capturer des camions de transport dont le départ et l'itinéraire m'étaient signalés (...).

     

     

    (Sources : mappy.com ; Flashes sur la Résistance en Isère - Robert Favier)

     

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  • 1/ Domène

    Les plaques commémoratives en Isère

    Les plaques commémoratives en Isère

    2/ Echirolles

    Les monuments et plaques commémoratifs en Isère

    3/ Eybens

    Les plaques commémoratives en Isère

    4/ Fort du Mûrier

    Les monuments et plaques commémoratifs en Isère

    Les monuments et plaques commémoratifs en Isère

    Les monuments commémoratifs en Isère (communes de A à P)

    5/ Gières

    Les plaques et monuments commémoratifs en Isère (hors Grenoble)

    Les monuments et plaques commémoratifs en Isère

    Les plaques et monuments commémoratifs en Isère (hors Grenoble)

     

    Les monuments commémoratifs en Isère (communes de A à P)

    6/ Pont-de-Claix

    Les monuments commémmoratifs en Isère 

    Les monuments commémoratifs en Isère, de A à R

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