• Après avoir évacué Grenoble dans la nuit du 21 au 22 aôut 1944, une colonne allemande d'environ 1.500 hommes se retrouve encerclée à Montmélian par des FFI. Elle fit demi-tour. Arrivée à Domène, vers 4 heures du matin, les Allemands tirèrent des obus et détruisirent toutes les ampoules des lampadaires à la mitrailleuse.

    Pendant toute la journée du 24, des combats s'engagèrent à Gières (à côté de Domène), où un poste de mitrailleuses américain était placé. Les Allemands détrisirent un char au lieu-dit La Galochère (à Saint-Martin d'Hères), mais des maquisards venant de Vizille et des environs vinrent en renfort. Les combats continuèrent jusqu'au soir, entre Lancey et Gières.

    Focus sur : la bataille de Gières (le 24 août 1944)

    Un capitaine de la Wehrmacht demanda un cessez-le-feu : une délégation comosée d'une religieuse, d'un soldat américain libéré, d'un capitaine allemand et d'un interprète se rendit au PC de La Galochère, où se trouvait aussi un général français, le Général Zeller (l'un des chefs du maquis du Vercors).

    Le Capitaine allemand prit la parole :

    "Heil Hitler ! Je viens prendre les conditions de reddition. Vous êtes trop forts et trop nombreux. Nos hommes n'en peuvent plus. Ils sont mille, nos munitions ont sauté".

    Puis, voyant l'officier français :

    "C'est aux Américains que je me rends, pas aux Français !"

    Un officier américain s'approche de Zeller et dit au Capitaine :

    "Lui et moi, c'est la même chose : nous ne faisons qu'un. C'est à prendre ou à laisser".

    Les Allemands se rendirent.

    Ce dernier combat fit de nombreux blessés et des morts : cinq Allemands, deux Américains, deux habitants de Gières et des Résistants.

    (Source : Années sombres...Années d'espoir...Saint-Martin d'Hères 1939-1945 - Olivier Vallade)

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